Sommaire du chapitre 1
Le cancer, c’est tout à la fois
- Une maladie génétique.
- Un coup porté à notre équilibre physique et psychique.
- Une rupture avec un avant et un après.
Une maladie à l’échelle…
- Moléculaire : une maladie de l’ADN, donc des gènes.
- Cellulaire : une prolifération anarchique.
- Tissulaire : une capacité des cellules à progresser localement et à essaimer à distance.
Qu’est ce que le mot « cancer » évoque pour vous ?
Le cancer est une épreuve qui transforme celles et ceux qui y sont confrontés.
Pour un·e étudiant·e ou professionnel·le de santé :
- Une pathologie complexe, multidimensionnelle, qui exige des connaissances pointues et une prise en charge globale.
- Un défi médical et humain, où chaque patient est unique et où l’on ne soigne pas qu’un organe mais une personne dans sa totalité.
- Un terrain de collaboration interdisciplinaire : médecins, infirmiers, psychologues, aidants, tous engagés ensemble.
Pour un proche ou un patient :
- Une épreuve bouleversante, marquée par la peur, l’incertitude, mais parfois aussi par la résilience.
- Un changement de vie, une cassure entre un « avant » et un « après ».
- Un mot qui évoque à la fois souffrance et espoir, combat et solidarité.
Dans le contexte pédagogique de vos cours :
« Le cancer est une maladie du corps, mais il touche aussi l’équilibre psychologique, social et relationnel de la personne. C’est une transformation, un moment de rupture et parfois de reconstruction. »
Prise en charge du malade
Chaque malade est unique, chaque maladie l’est aussi.
La prise en charge doit donc être globale et personnalisée :
- Il ne s’agit pas seulement de soigner le cancer, mais aussi le corps défaillant.
- Il faut accorder toute leur place aux dimensions émotionnelles, physiques, relationnelles et sociales (psychologues, assistante sociale, diététicienne, référent douleur…).
Comment fédérer malade, cancer, soignants / aidants ?
Dans la relation soigné-soignant :
- Le malade doit être informé : la compréhension augmente la confiance, l’adhésion, l’observance.
- Le malade doit être écouté et entendu.
Les soignants doivent partager leurs questionnements et expériences :
- Moments d’échange entre pairs (relèves, groupes de paroles).
- Le regard, la parole des aidants.
- Les RCP (réunions de concertation pluridisciplinaire).
Seul·e, la traversée n’est pas possible
Les proches et les aidants ont un rôle majeur.
Accompagner une personne atteinte d’un cancer est une épreuve :
- Nécessaire : adaptation logistique aux nouvelles habitudes de vie.
- Difficile : éprouvante physiquement et psychologiquement.
Créer et renforcer le lien entre aidants et équipe soignante :
- L’aidant est le relais des soignants à domicile.
- Le 6 octobre 2023 : Présentation de la stratégie nationale 2023-2027 pour les aidants par les ministères des Solidarités et du Handicap.
Une relation globale et personnalisée recouvre
- Attention (être attentif-entendre).
- Bienveillance (faire preuve de bienveillance).
- Confiance (engager une relation de confiance).
ABC : socle commun à toutes les modalités thérapeutiques.
Les 7 piliers du traitement du cancer
- Chirurgie
- Radiothérapie
- Chimiothérapie
- Thérapies ciblées (dont hormonothérapie)
- Immunothérapie
- Soins de support (incluant médecines complémentaires)
- Soins palliatifs
- Un socle commun +++
Des moyens thérapeutiques de plus en plus nombreux, de plus en plus précis, « de plus en plus personnalisés ».
Un traitement personnalisé doit
- Répondre aux volontés du malade clairement informé.
- Identifier des cibles thérapeutiques pertinentes au niveau tumoral.
- Adapter – en temps réel – le traitement à l’efficacité et la tolérance attendues.
Les avancées concernant la tumeur
La cellule cancéreuse
- Les récepteurs membranaires (qui captent les informations de voisinage).
- Les médiateurs intra-cellulaires (qui les colportent jusqu’au noyau).
- Les gènes et l’ADN tumoral.
Le micro-environnement
- Vasculaire : les anti-angiogéniques
- Le stroma
L’environnement immunitaire
Les avancées concernant la cellule tumorale
Depuis 2013, l’INCa (Institut National du Cancer) a investi dans un nouveau test de séquençage de l’ADN (NGS) qui a permis une avancée importante dans l’analyse des gènes et l’identification de cibles thérapeutiques.
